Pepito Abatino

(1898 - 1936)

 

« Giuseppe Abatino, dit « Pepito », est un homme de spectacle italien. Ancien tailleur de pierre originaire de Sicile, souvent qualifié de « gigolo », Giuseppe Abatino a une liaison avec Joséphine Baker entre 1926 et 1936. Pendant cette période, il sera son impresario, son manager, son mentor. Leur relation correspond à la période de l'ascension de Joséphine Baker.

Avec elle, il ouvre le club « Chez Joséphine » et organise la tournée mondiale de la chanteuse en 1928. Il lui conseille de participer au film La Sirène des tropiques. Il écrit le scénario de deux films dédiés à Joséphine Baker : Zouzou et Princesse Tam Tam. Pepito et Joséphine Baker se séparent après l'échec des Ziegfeld Follies. Giuseppe Abatino meurt d'un cancer à l'automne 1936. » (Roger Cousin) 

[Source : http://www.memoiresdeguerre.com/article-abatino-giuseppe...]

1927.

En 1933, Giuseppe Abatino est désigné sur un programme du Casino de Paris comme le « manager exclusif » de Joséphine Baker. Il a collaboré à l'écriture de la revue La joie de Paris, dans laquelle figure la vedette et dirige également les Éditions Joséphine Baker qui publient des partitions des titres interprétés par la chanteuse, pour lesquels une publicité figure dans ce même programme.

Elle faisait croire qu'elle était mariée… et, de plus, à un comte…

The Chicago tribune and the Daily news, New York, 21 juin 1927

Le Grand Echo du Nord de la France, 22 juin 1927

Le Journal, 20 janvier 1936

1926

Phot. Erik Holmen

Bucarest, 1928

Scheveningen, Pays-Bas, 1929.

Revue des Monnats, 3. 1928-1929, septembre.

Lettre de Pepito Abatino à J. B., en-tête du Carlton Hotel, Saint-Moritz, Paris, 30 décembre 1932. 

« Il accepte de lui rendre la liberté « que tu désire si ardemment », en espérant qu'elle la rende heureuse. Il lui donne quelques derniers conseils: il faut qu'elle se soigne, qu'elle ne se surmène pas, « ne bois pas, ne signe rien sans l'autorisation de maitre Bertin [...] garde-toi bien de tout le monde ». Il va faire le nécessaire avec l'avocat « pour établir ta situation ». Il passera au Vésinet retirer ses effets personnels : « Je ne veux pas et je ne peux pas te demander rien »; mais il souhaite garder les quelques cadeaux qu'elle lui a faits et sa collection de monnaies. Il reste à sa disposition par l'intermédiaire de maitre Bertin, chez lequel il dépose « ton contrat pour le Casino [...] et tous les papiers d'une certaine importance ». Il lui souhaite une bonne année, la priant de toujours garder un bon souvenir de lui...

(https://www.ader-paris.fr/lot/24335/5459033?npp=100&)

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Commentaires

luc nemeth
il y a 2 ans

Bonjour.
La lettre de rupture... temporaire du 30/12/1932 signée Pepito est même utile au chercheur car diverses fautes d'orthographe (cf. je ne "peu", les "dernières" conseils, ou que tu "puisse") nuancent l'image -largement admise- de lui en tant que parfait francophone. La biographie de Joséphine co-signée par elle et Jo Bouillon parue en 1976 précisait même que le faux comte corrigeait les fautes d'orthographe de Joséphine dans les lettres qu'elle envoyait en français...
Bien cordialement

Merci pour votre commentaire. Faux comte, certes. Mais un étonnant Pygmalion ! C'est lui qui a créé « Joséphine Baker »… Cordialement.

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