La muse
Au cœur des années folles, Joséphine Baker est au cœur de toutes les inspirations.
Tant dans le Montparnasse de la génération perdue que sur la butte, promue quartier général des musiciens venus de Harlem; avec le jazz dans leur besace…
Les écrivains rendent hommage à Joséphine. Francis Scott Fitzgerald la mentionna dans une de ses nouvelles, Retour à Babylone. Maurice Sachs l'évoque dans Au temps du Bœuf sur le Toit, qui raconte la vie mondaine de l'auteur sous forme de journal : « Charleston : C'est Joséphine Baker qui l'a lancé avec les nègres au music-hall des Champs Elysées. Cat's Wisker. Ce charleston universel a remplacé le blues et le shimmy. » Colette la qualifie de ¡ plus belle panthère ». Erich Maria Remarque la considère comme celle qui « a apporté le souffle de la jungle, la force et la beauté élémentaires, sur les scènes fatiguées de la civilisation de l'Ouest ». Dans Magie Noire. Morand voit en Joséphine une machine à danser, alimentée par une énergie primitive.
Fils du sculpteur François Sicard, Pierre Sicard (1900-1980) les performances de la Revue nègre avec Joséphine Baker.
1962
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